La Fédération Départementale des Chasseurs de Meurthe-et-Moselle a pour objet de participer à la mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental, à la protection et à la gestion de la faune sauvage ainsi que de ses habitats.
C’est le ministre chargé de la chasse qui fixe par arrêté, après avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, les listes des espèces d’animaux classés nuisibles.
Celles-ci sont réparties dans trois groupes.
Le groupe I concerne une liste d’espèces d’animaux non indigènes classés nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain. Cette liste est arrêtée chaque année pour une période courant du 1er juillet au 30 juin.
Espèces concernées :
Le groupe II est constitué d’une liste complémentaire des espèces d’animaux classés nuisibles arrêtée, sur proposition du préfet de chaque département, après avis de la formation spécialisée de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage pour une période de trois ans, courant du 1er juillet de la première année au 30 juin de la troisième année.
Espèces concernées :
Le groupe lll comprend une liste des espèces d’animaux susceptibles d’être classés nuisibles par arrêté annuel du préfet. L’arrêté du préfet prend effet le 1er juillet de chaque année jusqu’au 30 juin de l’année suivante.
Espèces concernées :
Le classement d’une espèce « nuisible » devant être justifié, l’article R 427-6 du code de l’environnement stipule :
« Dans chaque département, le préfet détermine les espèces d’animaux nuisibles parmi celles figurant dans la circulaire du 26 mars 2012, en fonction de la situation locale, et pour l’un des motifs ci-après :
La liste des espèces d’animaux classées nuisible dans le département de Meurthe-et-Moselle est la suivante :
La fouine (Martes foina) peut être piégée toute l’année, uniquement à moins de 250 mètres d’un bâtiment ou d’un élevage particulier ou professionnel ou sur des terrains consacrés à l’élevage avicole, ou apicole dans le cas de la martre.
Les spécimens de ces espèces peuvent être également piégés à moins de 250 mètres des enclos de pré-lâcher de petit gibier chassable et sur les territoires des unités de gestion cynégétiques désignés dans le schéma départemental de gestion cynégétique où sont conduites des actions visant à la conservation et à la restauration des populations de petit gibier chassable qui font l’objet de prédations nécessitant la régulation de ces prédateurs.
Les spécimens peuvent être détruits à tir, hors des zones urbanisées, sur autorisation individuelle délivrée par le préfet dès lors que l’un au moins des intérêts mentionnés à l’article R. 427-6 du code de l’environnement est menacé entre la date de clôture générale et le 31 mars au plus tard et, pour la martre et le putois, dès lors qu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante. Sans préjudice des dispositions prévues par l’article R. 422-79 du code de l’environnement, cette autorisation individuelle peut être délivrée à une personne morale délégataire du droit de destruction en application de l’article R. 427-8 de ce même code.
Les destructions par tir ou piégeage de la belette, de la fouine, de la martre et du putois effectuées en application du présent arrêté sont suspendues dans les parcelles où les opérations de lutte préventive chimique contre les surpopulations de campagnols sont mises en œuvre en application de l’arrêté du 14 mai 2014 susvisé, et ce pendant la durée de ces opérations de lutte préventive.
Le renard (Vulpes vulpes) peut toute l’année être :
Il peut être détruit à tir sur autorisation individuelle délivrée par le préfet entre la date de clôture générale et le 31 mars au plus tard et au-delà du 31 mars sur des terrains consacrés à l’élevage avicole. Sans préjudice des dispositions prévues par l’article R. 422-79 du code de l’environnement, cette autorisation individuelle peut être délivrée à une personne morale délégataire du droit de destruction en application de l’article R. 427-8 de ce même code.
Les destructions par tir, piégeage ou déterrage du renard effectuées en application du présent arrêté sont suspendues dans les parcelles où les opérations de lutte préventive chimique contre les surpopulations de campagnols sont mises en œuvre en application de l’arrêté du 14 mai 2014 susvisé, et ce pendant la durée de ces opérations de lutte préventive
Le corbeau freux (Corvus frugilegus) et la corneille noire (Corvus corone corone) peuvent être détruits à tir entre la date de clôture générale de la chasse et le 31 mars au plus tard. La période de destruction à tir peut être prolongée jusqu’au 10 juin lorsque l’un au moins des intérêts mentionnés à l’article R. 427-6 du code de l’environnement est menacé entre le 31 mars et le 10 juin et jusqu’au 31 juillet pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, sur autorisation individuelle délivrée par le préfet et dès lors qu’il n’existe aucune autre solution satisfaisante.
Sans préjudice des dispositions prévues par l’article R. 422-79 du code de l’environnement, cette autorisation individuelle peut être délivrée à une personne morale délégataire du droit de destruction en application de l’article R. 427-8 de ce même code. Le tir du corbeau freux peut s’effectuer, sans être accompagné de chien, dans l’enceinte de la corbeautière ou à poste fixe matérialisé de main d’homme en dehors de la corbeautière. Le tir dans les nids de corbeaux freux ou dans les nids de corneilles noires est interdit.
Le corbeau freux et la corneille noire peuvent également être piégés toute l’année et en tout lieu. Dans les cages à corvidés, l’utilisation d’appâts carnés est interdite sauf en quantité mesurée et uniquement pour la nourriture des appelants.
Pour devenir piégeur agréé, un stage de formation est obligatoire auprès de la Fédération des Chasseurs.
Le stage se déroule sur deux jours complets, à Atton : voir les dates de formations
Il n’est pas utile de piéger avec certains pièges toute l’année. Le calendrier ci-dessous vous permettra de piéger les nuisibles aux meilleurs moments avec le piège le plus approprié. Il vous rappelle également les démarches administratives obligatoires.
Terrain :
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Administratif :
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Il est indispensable de dégraisser les pièges métalliques en les plongeant pendant trente minutes dans une lessive bouillante, composée pour moitié d’eau et de cendre de bois. Ensuite, on les rince à l’eau courante et on les fait sécher à l’air sous abri.
Les boites de toutes sortes peuvent être peintes (tons mats) un mois avant leur entrée en service. L’idéal serait de les placer ensuite dans un clapier habité, pendant huit jours.
En ce qui concerne les autres pièges, ils peuvent être baignés dans de l’eau bouillante dix à vingt minutes ou dans l’eau courante d’une petite rivière quelques jours ; les articulations des pièges doivent être graissées avec de l’huile de paraffine.
On fait bouillir les collets arrêtoirs avec des essences présentes sur le terrain où ils seront placés : écorces, brindilles, herbes, lianes. On les laisse vieillir 4 jours « dans le jus ».
Armer le piège assez loin de son lieu d’utilisation pour éviter de piétiner les alentours du placeau.
Le piégeur ne doit jamais arriver sur un piège en suivant une coulée.
Le nombre de pièges à poser doit être limité à celui que l’on peut visiter quotidiennement.
Il ne faut jamais transporter pièges et appâts dans le même sac.
Les pièges ne doivent jamais être manipulés à mains nues.
Nettoyez soigneusement un piège ensanglanté avant de l’utiliser à nouveau.
Tous les aménagements sont à effectuer longtemps avant le piégeage effectif. Parmi ceux-ci on mentionnera les sentiers à fauves, les jardinets, les charniers, les fagotières, qui doivent être amorcés à « blanc » ; les ponceaux, les îlots, la création de poste d’affût etc… La création de « revoir » que le piégeur n’oubliera pas d’examiner et qui lui permettront de se rendre compte des nuisibles fréquentant le territoire.
Un bon piégeur doit prévoir longtemps à l’avance la mise en place des appâts pour les exploiter l’hiver, ainsi que tous les aménagements : plus un animal sera habitué à un environnement, plus il sera facile à capturer.
Dans un territoire vierge, le plus urgent est la mise en place de sentiers ou tout au moins, de fractions de sentiers dans les remises particulièrement touffues. En second lieu viennent les petits aménagements relatifs au piégeage :
IMPORTANT : La surveillance du territoire doit être sans relâche par temps de neige, surtout si une couche de quatre à cinq centimètres persiste pendant plusieurs jours. C’est la période idéale pour estimer le nombre de nuisibles vivants sur le territoire et les chemins qu’ils empruntent.
Il est toujours regrettable, pour le piégeur de s’apercevoir qu’il lui manque des outils et du matériel alors qu’il s’apprête à poser son piège au beau milieu d’une plaine ou dans un bois. « Bricoler » avec des matériaux récupérés sur place n’est jamais bon car cela prend du temps et oblige à rester longtemps sur le lieu de pose et donc laisser beaucoup d’odeurs qui seront bien évidement perçues pas l’animal que l’on veut capturer, ce qui décuplera sa méfiance naturelle.
Que doit contenir le sac du piégeur :
Union Nationale des Associations des Piégeurs Agréés de France